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Rapport Grand public 2021 – Haut conseil pour le climat

Rapport Grand public 2021 – Haut conseil pour le climat 970 750 Lobby Climatique Citoyen - CCL France

Un résumé synthétique et illustré de la question climatique en France : bilan des émissions de GES par secteur, comment les réduire, les différentes politiques climatiques françaises, les impacts déjà visibles du réchauffement, la stratégie d’adaptation et d’atténuation… Tout ça y est abordé très simplement.

https://www.hautconseilclimat.fr/publications/rapport-grand-public-2021/?fbclid=IwAR1tZaBF-XhdcWKeV8-xGWCLKOU9sZp2l8MC4GAjvAMrLJprxoMiLHhk5Rs

Abondance, rareté, équité

Abondance, rareté, équité 1000 552 Lobby Climatique Citoyen - CCL France

Par Christian de Perthuis, économiste Pour stabiliser le réchauffement provoqué par le trop plein de CO2 dans l’atmosphère, il faut viser la neutralité climatique en maniant deux armes : rationner une énergie fossile bien trop abondante, et investir dans la biodiversité pour préserver le foisonnement du vivant, ainsi que vient de le souligner le Congrès…

https://aoc.media/analyse/2021/09/13/abondance-rarete-equite/

Christian Gollier et Jean Tirole : « L’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre doit avoir le moindre impact social »

Christian Gollier et Jean Tirole : « L’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre doit avoir le moindre impact social » 863 633 Lobby Climatique Citoyen - CCL France

Christian Gollier, économiste Jean Tirole, prix Nobel d’économie Les deux économistes prônent, dans une tribune au « Monde », l’usage systématique du principe du pollueur-payeur grâce à la tarification du carbone et l’évaluation des mesures environnementales au prisme du coût de la tonne de CO2 évitée.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/09/03/christian-gollier-et-jean-tirole-l-objectif-de-reduction-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-doit-avoir-le-moindre-impact-social_6093286_3232.html#xtor=AL-32280270-default-android

Webinar C2ES – Ajustement carbone aux frontières

Webinar C2ES – Ajustement carbone aux frontières 800 433 Lobby Climatique Citoyen - CCL France

Les propositions US (BCA) et EU (CBAM) expliquées, table ronde avec Pascal Lamy et le LCL

Par C2ES : Center for Climate and Energy Solutions

Ce webinar sur le prix carbone / CBAM BCA aux US et en Europe présente les réglementations en discussion au Congrès américain et en Europe.

En particulier à partir de la 40ème minute : Pascal Lamy (ex-commissaire européen du commerce, ex-directeur WTO (organisation mondiale du commerce) et ayant contribué au développement du CBAM (ajustement carbone aux frontières) européen, participant au Think Tank Européen Jacques Delors.

Pourquoi un CBAM ? – Parce que le prix carbone en Europe pour les entreprises est bien plus haut que les autres dans le monde (55€/t en juillet 2021) (l’Europe a le désavantage des first movers). Le CBAM proposé par l’Europe est conçu pour respecter les règles WTO (les allocations gratuites seront supprimées progressivement à mesure que le CBAM sera mis en œuvre). L’institut Jacques Delors critique le rythme trop faible de diminution des allocations gratuites (jusque 2035). Il critique aussi le fait que les fonds de revenu aillent au budget européen et non aux pays les plus pauvres, pour les aider à décarboner. Nous supposons que les US vont aller vers un système de réglementation plutôt qu’un ETS ; il suggère donc de créer une plate-forme de compatibilité qui mesure et reconnaît des réglementations spécifiques comme équivalentes à un prix carbone (et pourrait être créée au sein de la WTO). On a le temps car les premiers produits choisis (ciment et acier) ne sont pas échangés avec les US. Ensuite l’objectif sera d’inclure la Chine, puis le G20, puis WTO, afin que tous reconnaissent ce système comme nécessaire pour le climat et permettant de conserver un commerce international. 

Très intéressant également, la présentation de Catrina Rorke du CLC (Climate Leadership Council), à partir de 1:01′, qui explique en 5 minutes le plan Baker Schultz (similaire à celui de CCL mais plus marqué républicain, via une simplification réglementaire, l’exclusion du gaz naturel et ayant comme membres fondateurs de nombreuses entreprises). Elle présente le rapport « America’s Carbon Advantage » qui montre que le secteur Acier aux US aurait un intérêt direct au BCA (Border Carbon Adjustment) car l’empreinte carbone de leur acier est plus faible que celle de l’acier qu’ils importent (de Chine, Russie et Inde).
Contrairement à la proposition du CLC, Pascal Lamy (en accord avec la proposition européenne du CBAM) ne souhaite pas une réduction des taxes CO2 à l’export (« export rebates ») car incompatible / difficilement compatible avec le WTO.
À la question : « devrait-on considérer les subventions aux énergies fossiles comme un prix négatif implicite au carbone », Pascal Lamy répond : « ne compliquons pas trop les discussions du CBAM. On sait qu’on doit arrêter les subventions aux énergies fossiles et on le discute depuis 20 ans. Le principal est de supprimer le charbon (on peut le faire directement via le G20), puis on s’occupera du gaz. »

Le FMI propose un prix CO2 plancher international

Le FMI propose un prix CO2 plancher international 632 379 Lobby Climatique Citoyen - CCL France

Bonne nouvelle ! Le Fond Monétaire International propose la mise en place d’un prix plancher CO2 international qui pourrait s’appliquer à tout ou partie des pays du G20 via des mécanismes différents et avec un prix adapté au développement économique de chaque pays. Objectif mini de 75$/t en 2030 (le prix moyen aujourd’hui est de…

https://www.business-standard.com/article/economy-policy/imf-proposes-setting-up-of-an-international-carbon-price-floor-121061900488_1.html

Taxe carbone : « Mettre le commerce international au service du climat »

Taxe carbone : « Mettre le commerce international au service du climat » 800 400 Lobby Climatique Citoyen - CCL France

Les chercheurs Carole Mathieu et Christian de Perthuis rappellent, dans une tribune au « Monde », les enjeux du projet de taxe carbone aux frontières que la Commission européenne présentera le 14 juillet.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/07/05/taxe-carbone-mettre-le-commerce-international-au-service-du-climat_6087024_3232.html

Émissions de CO2 : « Nous allons aller 2,5 fois plus vite dans la décennie qui vient », assure Pascal Canfin

Émissions de CO2 : « Nous allons aller 2,5 fois plus vite dans la décennie qui vient », assure Pascal Canfin 1544 862 Lobby Climatique Citoyen - CCL France

Pascal Canfin, député européen Renew Europe, président de la Commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire au Parlement européen, est l’invité de 7h50 sur France Inter. Il évoque l’accord européen obtenu le 21 avril 2021 sur la réduction d’au moins 55 % des émissions de CO2 d’ici 2030.

La plus grande enquête d’opinion sur les changements climatiques au monde révèle qu’une majorité de la population est favorable à une action d’envergure

La plus grande enquête d’opinion sur les changements climatiques au monde révèle qu’une majorité de la population est favorable à une action d’envergure 1200 800 Lobby Climatique Citoyen - CCL France

https://www.undp.org/content/undp/fr/home/news-centre/news/2021/Worlds_largest_survey_of_public_opinion_on_climate_change_a_majority_of_people_call_for_wide_ranging_action.html

« Peoples’ Climate Vote » une enquête menée par le PNUD, dont les résultats ont été traités par l’Université d’Oxford, reflète l’avis de plus de la moitié de la population mondiale. Soixante-quatre pour cent des personnes interrogées considèrent les changements climatiques comme une urgence mondiale, et ce, malgré l’actuelle pandémie de COVID-19.

New York, 27 janvier 2021 – Les résultats du Peoples’ Climate Vote (le Vote populaire pour le climat), la plus grande enquête d’opinion jamais organisée dans le monde sur les changements climatiques, sont publiés aujourd’hui. Dans le cadre de cette enquête, qui couvre 50 pays abritant plus de la moitié de la population mondiale, ce sont notamment plus d’un demi-million de jeunes de moins de 18 ans qui ont été interrogés, un public clé dans le domaine des changements climatiques, qui ne peut généralement pas encore voter aux élections.

Les résultats détaillés, ventilés par âge, genre et niveau d’instruction, seront communiqués aux gouvernements du monde entier par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui a organisé ce sondage innovant en collaboration avec l’Université d’Oxford. Dans de nombreux pays participants, c’est la première fois qu’un sondage d’opinion à grande échelle est réalisé sur le thème des changements climatiques. L’année 2021 sera décisive pour l’engagement des pays en faveur de l’action pour le climat, étant donné qu’un cycle de négociations important se déroulera lors du Sommet sur le climat de l’ONU en novembre à Glasgow, au Royaume-Uni.

Dans cette enquête, il a été demandé aux répondants si les changements climatiques constituaient une urgence mondiale et s’ils soutenaient dix-huit politiques climatiques clés dans six domaines d’action : l’économie, l’énergie, les transports, l’alimentation et l’agriculture, la nature et la protection des populations.

Il ressort de l’enquête que les personnes interrogées souhaitent l’adoption de politiques climatiques plus vastes que celles appliquées actuellement. Par exemple, dans huit des dix pays couverts enregistrant le plus gros volume d’émissions dans le secteur de l’énergie, la majorité des répondants se sont dits favorables au développement des énergies renouvelables. Dans quatre des cinq pays présentant le plus haut taux d’émissions liées au changement d’affectation des terres et pour lesquelles suffisamment de données ont pu être recueillies sur les préférences en matière de politiques, la majorité des personnes interrogées ont affirmé être favorables à la conservation des forêts et des terres. Neuf des dix pays abritant les populations les plus urbanisées sont pour une utilisation accrue de voitures et d’autobus alimentés à l’énergie propre ou du vélo.

Achim Steiner, l’Administrateur du PNUD, a déclaré : « Peu importe d’où ils viennent, les citoyens s’accordent sur le fait que les changements climatiques constituent une urgence mondiale. Le Vote populaire pour le climat révèle également que les habitants de la planète sont conscients de l’envergure de l’action nécessaire, depuis l’agriculture sans incidence négative sur le climat jusqu’à la protection de la nature, en passant par l’investissement dans une relance verte. Le Vote populaire pour le climat confère aux pays un mandat clair, à savoir la conduite d’une action d’envergure pour le climat, avec le soutien du public. »

Cette enquête innovante a été diffusée à travers des plateformes de jeux mobiles, afin de pouvoir toucher des publics généralement difficiles à atteindre lors des sondages, comme les jeunes de moins de 18 ans. Les experts de l’Université d’Oxford ont pondéré l’immense échantillon de répondants afin qu’il soit représentatif des profils de population dans les pays sondés pour ce qui est de l’âge, du genre et du niveau d’instruction, ce qui a permis d’aboutir à une marge d’erreur de seulement +/- 2 %.

Les politiques proposées ont rencontré un franc succès, les plus populaires étant la préservation des forêts et des terres (soutenue par 54 % du public), le développement de l’énergie solaire, éolienne et renouvelable (53 %), l’adoption de techniques agricoles sans incidence négative sur le climat (52 %) et davantage d’investissements dans les entreprises et les emplois verts (50 %).

Le Professeur Stephen Fisher, de la Faculté de sociologie de l’Université d’Oxford, a déclaré : « Cette enquête – la plus grande enquête d’opinion jamais réalisée sur les changements climatiques – nous a montré que les plateformes de jeux mobiles permettaient non seulement d’atteindre beaucoup de monde, mais aussi de sonder différents types de personnes dans un éventail diversifié de pays. Le Vote populaire pour le climat nous a permis d’accéder à une manne de données sans précédent sur l’opinion publique. Les citoyens sont bien plus conscients de l’urgence climatique qu’on ne le pensait. Nous avons également pu constater que la plupart des gens souhaitaient clairement l’adoption de politiques fortes et d’envergure. »

L’enquête a révélé un lien direct entre le niveau d’instruction des personnes et leur souhait qu’une action soit menée pour le climat. Les personnes ayant fréquenté une université ou une école supérieure étaient en très grande majorité conscientes de l’urgence climatique, que ce soit dans des pays à faible revenu comme le Bhoutan (82 %) et la République démocratique du Congo (82 %) ou dans des pays riches tels que la France (87 %) et le Japon (82 %).  

Pour ce qui est de l’âge des répondants, les plus jeunes (moins de 18 ans) ont davantage tendance à considérer les changements climatiques comme une urgence que les personnes plus âgées. Néanmoins, d’autres groupes d’âge ne sont pas loin derrière, avec 65 % des personnes âgées de 18 à 35 ans conscientes de cette urgence, 66 % des celles âgées de 36 à 59 ans et 58 % des plus de 60 ans, ce qui montre à quel point cette problématique s’est aujourd’hui popularisée.

Tarification carbone en Europe : quelles politiques ?

Tarification carbone en Europe : quelles politiques ? 900 828 Lobby Climatique Citoyen - CCL France

EEB, European Environmental Bureau, est le plus grand réseau d’organisations environnementales citoyennes d’Europe. Il rassemble plus de 160 organisations de la société civile de plus de 35 pays européens. Ensemble, ils travaillent pour un avenir meilleur où l’homme et la nature s’épanouissent ensemble. En décembre 2019, avec le lancement de son Green Deal européen, la…

https://mk0eeborgicuypctuf7e.kinstacdn.com/wp-content/uploads/2021/03/A-Carbon-Pricing-Blueprint-for-the-EU2.pdf

American Petroleum Institute, le principal lobby pétrolier américain, s’apprête à approuver une tarification du carbone

American Petroleum Institute, le principal lobby pétrolier américain, s’apprête à approuver une tarification du carbone 838 436 Lobby Climatique Citoyen - CCL France

Ted Mann et Timothy Puko – 02 Mars 2021 – The Wall Street Journal et L’Opinion

Un projet de communiqué d’American Petroleum Institute déclare que la tarification du carbone pourrait contribuer aux objectifs de l’Accord de Paris.

Le principal lobby du pétrole se prépare à accepter une tarification des émissions de carbone. Cela constituerait le signal le plus fort à ce jour indiquant que les producteurs de gaz et de pétrole sont prêts à accepter les efforts du gouvernement pour faire face au changement climatique.

L’American Petroleum Institute, l’une des associations les plus puissantes de Washington, s’apprête à accepter la fixation d’un prix pour les émissions de carbone, une politique qui « mènerait à la voie la plus économique pour parvenir aux ambitions de l’Accord de Paris », selon une ébauche de communiqué auquel le Wall Street Journal a eu accès.

« L’API soutient une tarification du carbone à l’échelle de l’économie comme principal instrument de politique climatique du gouvernement pour réduire les émissions de CO2 tout en contribuant à maintenir une énergie abordable, plutôt que des mandats ou des actions réglementaires normatives », indique le projet de communiqué.

Le comité de direction de l’API devait discuter de la proposition de communiqué cette semaine. Dans une déclaration au Wall Street Journal, la vice-présidente senior de la communication de l’API, Megan Bloomgren, a expliqué que les efforts du groupe « étaient concentrés sur le soutien d’une nouvelle contribution des Etats-Unis à l’Accord de Paris. »

La tarification du carbone vise à décourager la production de gaz nocifs à effet de serre en fixant un prix sur ces émissions. Le projet de communiqué de l’API adhérerait au concept sur le principe, sans soutenir un programme spécifique de fixation de prix comme une taxe carbone.

Une adhésion à la tarification du carbone par le groupement commercial le plus important du secteur pétrolier soulignerait l’évolution des politiques sur le changement climatique, à mesure que les lobbys reconnaissent les dangers posés par les gaz à effet de serre et s’adaptent à une nouvelle réalité à Washington. Un autre groupe commercial majeur, le Business Roundtable, a apporté son soutien à la tarification du carbone l’an dernier.

Le président Joe Biden a fait campagne sur le traitement de la crise du changement climatique et, depuis qu’il est parvenu au pouvoir avec les démocrates contrôlant le Congrès, plusieurs regroupements commerciaux importants ont annoncé leur soutien à de nouvelles mesures climatiques.

L’API était l’un des opposants les plus féroces il y a un plus de dix ans, quand le Congrès avait envisagé une législation majeure sur la question qui projetait que les émetteurs paient pour leurs contributions au changement climatique. Aujourd’hui, il est le dernier d’une liste d’acteurs à soutenir des plans similaires pour fixer un prix sur les émissions ou les taxer, après une annonce en janvier de la Chambre de commerce des Etats-Unis.

Le projet de communiqué de l’Institut ne va pas jusqu’à soutenir explicitement une taxe sur les émissions de dioxyde de carbone ou tout autre cadre de prix spécifique. Il n’adopte pas non plus le discours des activistes écologistes qui estiment que le monde doit évoluer vers un abandon pur et simple des sources d’énergie fossiles.

Il poursuit néanmoins dans la voie d’un revirement qui s’est accéléré depuis la victoire de Joe Biden. Au cours des dernières semaines, l’API a fait marche arrière concernant son opposition passée à la réglementation directe par l’Etat fédéral des émissions du secteur pétrolier et gazier. Le lobby souligne que le secteur peut jouer un rôle dans la gestion du changement climatique. Cela inclut l’établissement public de fondations pour soutenir une tarification des émissions de carbone.

Dans son rapport annuel sur l’état de l’énergie américaine en janvier, le groupe évoque des « politiques gouvernementales basées sur le marché » pour réduire les émissions au sein de l’économie dans le cadre d’une politique qui soutient le progrès. Le Washington Examiner a observé que c’était la première fois que ce rapport adoptait un tel langage.

« Les risques du changement climatique sont réels », affirme l’API dans son rapport annuel. « Des politiques basées sur le marché peuvent promouvoir des réductions d’émissions significatives au sein de l’économie au plus faible coût sociétal. Un exemple peut être le prix du carbone, qui offre un équilibre entre la réduction des gaz à effet de serre en toute flexibilité et le maintien de l’énergie à un tarif abordable. »

En interne, de nombreux membres de l’API sont farouchement opposés à une taxe carbone ou à l’imposition de normes pour l’utilisation de l’énergie renouvelable, selon une source proche des discussions internes qui les a qualifiées d’« animées ». L’organisation a connu des conflits internes du même ordre concernant sa position sur la réglementation des émissions de méthane, que l’administration Trump avait assouplie à la demande des producteurs indépendants.

Ces différends concernant le changement climatique ont accru la pression sur l’API de l’intérieur. Alors que de nombreuses entreprises américaines et de taille réduite veulent que le lobby promeuve des valeurs traditionnelles, soit moins de réglementations de l’Etat et davantage d’accès aux territoires fédéraux, certaines des majors, particulièrement celles basées en Europe, poussent l’API à accepter la transition énergétique en cours à la faveur d’énergies propres, une évolution impliquant souvent l’intervention de l’Etat.

Deux jours après la publication du rapport annuel, Total SA a annoncé qu’il quittait l’organisation, expliquant que l’API n’était pas parfaitement alignée avec ses positions sur le changement climatique. Le géant pétrolier français cherche à se transformer en producteur et revendeur d’énergie renouvelable et a évoqué l’opposition passée de l’API à une tarification du carbone ainsi que la réglementation américaine sur les émissions de méthane pour justifier sa décision.

« Le Groupe reconnaît l’apport considérable de l’API depuis plus d’un siècle dans le développement de notre industrie », a déclaré Patrick Pouyanné, PDG de Total. « Néanmoins dans le cadre de notre Ambition Climat publiée en mai 2020, nous nous sommes engagés à nous assurer, de manière transparente, que les associations professionnelles auxquelles nous adhérons portent des positions et des messages alignés avec ceux du Groupe dans la lutte contre le réchauffement climatique. »

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Astrid Mélite)

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